Titre : L'aigle de Fer, tome un de Les Chroniques de Weyän Auteur : Ellen Raven Martin Maison d'édition : auto-édition Date de sortie : 24 mai 2019 Nombre de page : 567 Lien d'achat : ici ***** Résumé « Weyän, notre terre, a été noyée dans le sang ; submergée par des cendres, débris de nos espoirs anéantis. Que pleurent tous ces spectres à la face fanée, échappés au fil de Vatrish, fendeuse de morts ! Car le roi de Fer reviendra, et il se vengera ! » Paroles d’un auspice funeste. Il y a mil ans, Weyän s’inclinait face à Herlingar, le roi de Fer. Il guerroyait, détruisait ses ennemis et dirigeait son royaume avec cruauté. Arendal mena la révolte et, aidé de ses Servants, il mit fin au règne d’Herlingar. Le roi de Fer fut ainsi exécuté et son essence, scellée. À la fin de cet âge de Héros, un Ordre mystérieux fut créé et se jura de garder cette dernière. Un jour, ces Héros découvrirent combien leur acte avait mis Weyän en danger, combien ils s’étaient montrés idiots. Herlingar fut et est encore haï. Craint. Ce roi de Fer était-il vraiment un fou, ou s’agit-il là de contes pour âmes crédules ? Et si les Héros avaient menti ? « Rien ne saurait vaincre le Fer ! La fin est inéluctable ! » Mon avis Alors, pour commencer, je tiens à remercier l'auteur de sa confiance pour l'envoi de ce service presse. Je m'excuse du retard, j'ai eu du mal à terminer ce roman dans les temps à cause de mes diverses sessions d'examens et de révisions. Alors, avec cette lecture, nous entrons dans un monde à part, très différent du notre et des divers mondes que j'ai pu rencontrer au fil de mes lectures de fantasy. Weÿan est un monde étrange, où la richesse se mêle à la barbarie, où aucun héros n'est ni tout blanc ni tout noir. Dans cet univers, tout n'est que vastes nuances de gris, ce qui nous sort de nos zones de confort, nous oblige à nous immerger totalement dans ce récit, dans cet environnement afin d'en saisir toutes les subtilités. Les personnages sont très nombreux, c'est un avantage et également un inconvénient. Au fil de ma lecture, j'ai eu du mal à reconnaître tel et tel personnage, à me souvenir de quel était son rôle, l'intrigue à laquelle il était rattaché. Cela m'a gêné quelque peut, car à cause de ça, je perdais pied. Cependant, les personnages centraux, Adalind, Damhan, Venyxia,... sont extrêmement bien travaillés, très détaillés et leur profondeur les rend extrêmement humain, bien que détestable par moment (et très souvent pour certains). L'intrigue centrale est intéressante, mais entremêlée au travers d'intrigues secondaires très nombreuses, ce qui rend la lecture addictive. Il y a énormément de rebondissement dans ce récit. Malheureusement, à certains moments, nous ne savons plus vraiment où nous en sommes, nous demandant à quoi sert tel ou tel passage, ce qui est plutôt dommage, bien que nous ayons toutes les réponses à nos questions quelques chapitres plus loin, en comprenant enfin. La plume de l'auteur est particulière, il a fallut une bonne cinquantaine de pages avant que je n'y adhère vraiment. C'était trop descriptif à mon goût. Je me suis cependant rendu compte que cela était nécessaire, qu'il fallait qu'elle pose les (nombreuses) bases de son histoire, de son univers, de ses intrigues. Je m'y suis donc accommodé. Le vocabulaire qu'elle emploie est, des fois, très vieux jeux, mais totalement adapté à son récit, nous y faisant plongé tête baissée. Les points positifs que j’ai trouvés à ce roman : - des scènes de batailles très bien travaillées ; - des scènes assez dures quand il faut, où il faut, pas juste pour dire « c’est de la dark, c’est normal qu’il y en ait » ; - une plume addictive ; - des personnages forts, charismatiques, adorables ou détestables selon les cas ; - des lieux bien décrits (on s’y sentait presque!) ; - une connaissance parfaite des codes de la fantasy, ce qui fait du bien ! ; - un univers très fournit, développé, bien travaillé ; - des codes qui sont propres à l’univers qu’à construit l’auteur, sur lesquels tout le récit est basé, ce qui fait qu’on ne retrouvera pas cela ailleurs . Les points faibles de ce récit ; - des longueurs à certains passages ; - des scènes trop détaillées à certains endroits mais d’autres qui aurait mérité plus de développement ne l’ont pas été assez ; - des termes trop ancien ou trop peu usités ont alourdis inutilement des phrases ; - trop de personnages, de fonctions, de rôles,... En bref, pour une première expérience de VÉRITABLE dark-fantasy, je dois avouer avoir été conquis par cette histoire d’Ellen Raven Martin. Je conseille ce récit à tous les amateurs du genre ou à ceux qui aiment la fantasy et qui voudrait se lancer dans l’aventure de la dark avec cette histoire. Je voudrais conclure cette chronique avec ceci ; ne trouvez-vous pas que la couverture est juste sublime ? Je félicite TIPHS pour ce merveilleux travail ! Je parierais beaucoup que cette couverture va faire des ravages chez les lecteurs !
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